mardi 9 décembre 2008

Procès du père pharmacien qui oublie son fils dans la voiture en plein soleil, entraînant la mort de ce dernier.

Je réagis à « comment peut-on oublier son fils dans une voiture en plein soleil, lorsqu’on est soit disant un bon père ? »

Il est bon de rappeler que le monde extérieur, est ce que notre cerveau interprète comme tel.

Si l’information « mon fils doit occuper toutes les secondes que je vis » est dominante, alors « oublier son fils dans la voiture est impossible ».

Si l’information « mon fils est important mais ce n’est pas le centre du monde en permanence » est dominante, alors le cerveau peut oublier le « paramètre fils » même lorsqu’il ne devrait pas pour des raisons morales ou autres.


L’information « fils dans la voiture » n’a pas été traité en priorité par le cerveau de ce pharmacien.
Aux dires du père, « j’ai été perturbé par un accident et un délit de fuite auquel j’ai assisté ».

Le père doit-il est condamné ?
Ça, c’est l’affaire de la justice et non d’une autre profession. J’espère que les psychanalystes et leurs jugements de valeurs (la notion de « pervers » est permanente chez les psychanalystes) ne viendront pas engluer l’affaire avec des analyses loufoques et complexes.

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