mercredi 29 décembre 2010

Isabelle Caro ou le triomphe de l'incompétence.

Que les choses soient claires immédiatement, cet article ne condamne pas Isabelle Caro, victime de TCA (plus précisément d'anorexie). On ne choisit pas d'être victime de cette maladie.

Par contre, une fois de plus on assiste au triomphe de l'incompétence des médecins et autres psys. Isabelle Caro est décédé en novembre 2010 malgré sa médiatisation, malgré le fait qu'elle soit soignée.
Et une fois de plus, les médias ont parlé de « la mode de la minceur » comme étant l'un des moteurs de cette maladie. Incompétence et propagation de l'incompétence.
Imaginez tous ces parents désemparés qui essayent de comprendre leur enfant anorexique avec l'idée que leur enfant ne mange plus parce qu'il veut devenir mannequin...
Voie sans issue sinon celle de la mort.

Dans une interview donnée par le Professeur Rufo dans le journal du 20 H sur France 2 suite à l'annonce de la mort d'Isabelle, le docteur parle entre autres de « la rechute » qui une compostante normale dans le processus de guérison. Quelle incompétence ! La rechute n'est que le signe de l'erreur de cible, la rechute montre que les théories utilisées par les « spécialistes » sont mauvaises.

Et que penser lorsqu'il dit qu'un patient n'est plus anorexique quand il devient boulimique. La belle avancée ! Soit, ça change les statistiques mais le patient, lui, reste enfermé dans les TCA.

L'incompétence médiatique est également présente lorsque ces derniers demandent à une anorexique de décrire la maladie dans laquelle elle est enfermée... Comment une personne victime de TCA peut-elle décrire correctement cette maladie tout en restant malade ?
La personne malade ne peut pas décrire correctement les méandres de cette maladie car elle est elle-même toujours empêtrée dans ses raisonnements faux.
On demande éventuellement à une personne qui en est sortie et non à une personne toujours malade.
Médias incompétents, probablement parce que beaucoup de journalistes portent aux nues l'approche Freudienne. (Rappelons que l'approche Freudienne prétend que la femme est un être inférieur à qui il manque un pénis/ pas étonnant alors qu'une anorexique reste dans son sentiment de culpabilité jusqu'à...).

A quand des excuses publiques des médecins lorsque leurs patients victimes d'anorexie décèdent ?

Pour de bonnes infos sur l'anorexie et les TCA : www.iopiop.org

samedi 10 avril 2010

Joël Devillet sur Canal + (en clair) dans l’émission « salut les terriens » du samedi 20 mars 2010

Qui est Joël Devillet ?
C’est l’auteur d’un livre nommé « Violé par un prêtre » aux éditions de l’arbre.

Il écrit qu’il voulait être prêtre, mais que les viols qu’il a subit d’un prête , le silence de la hiérarchie de l’église, l’on dégoûté de la foi.

Un témoignage parmi des milliers. Un témoignage insupportable mais qui décrit bien la réalité que certaines personnes peuvent subir, avec toutes les pressions de l’entourage pour se taire, toute la torture interne subit par la victime, etc.

Ayant eu le courage d’aller jusqu’au procès, les coupables ont été condamnés à payer la « réparation », à payer sa thérapie liée au traumatisme qu’il a subit. Mais ce qui a retenu mon attention, c’est lorsqu’il décrit que pour se soigner, il a dû payer une partie de sa thérapie avec son propre argent. Qui lui demandait cela ? Les thérapeutes. Pourquoi demandaient-ils cela ?

Parce qu’ils étaient psychanalystes, et que les psychanalystes freudiens ont comme dogme :
Le patient doit payer de sa poche pour que la thérapie fonctionne. Ce paiement doit être « une implication au changement ». Voilà entre autres pourquoi la psychanalyse n’est jamais une « science gratuite ». (A savoir, les sectes agissent exactement de la même manière).

Faire payer de sa poche, une victime, et lui faire croire que ça fait partie de sa thérapie… C’est un scandale hélas général en France et dans de nombreux pays ou la fausse science qu’est la psychanalyse Freudienne est dominante. Scandale parce que cela ajoute une fois de plus une impression de « culpabilité » chez la victime, alors qu’il faut au contraire qu’elle commence par se déculpabiliser pour arriver à penser correctement.

La thérapie d’un tel cas devrait consister à « modifier les informations déformées » par les viols,
A savoir, arriver à répondre correctement aux questions
:

Qu’est-ce qu’une relation sexuelle,
Pourquoi le pédophile agit-il ainsi,
Qu’est-ce que la famille,
Qu’est-ce que la morale,
Qu’est-ce que la justice,
Où commence ma responsabilité dans ce qui s’est passé,
Etc.

Bref,
Une fois de plus la psychanalyse démontre son incapacité à être efficace, et j’ai de la peine pour les personnes psychanalysées pendant des années. Elles deviennent esclaves de cette approche.
Bravo à Joël Devillet qui a su réagir et communiquer son expérience.

mercredi 17 mars 2010

Jusqu'où va la télé ?

Le jeu de la mort, documentaire diffusé ce soir mercredi 17 mars 2010.


Des extraits vu lors du journal de 20 h de mardi avant la diffusion ce soir mercredi, m’ont fait bondir.
On y voit des psychologues, dubitatifs et ne pas comprendre les agissements d’humains lors d’un jeu télé.
Principe du jeu : des candidats doivent pour « gagner » envoyer des décharges électriques à une autre personne.
Ces décharges font très mal (en apparence seulement car celui qui est censé recevoir les décharges est un comédien).
Ce jeu est un « faux jeu », une expérience scientifique dont le but est de savoir « jusqu’où l’humain est capable d’agir, lorsqu’on lui dit de faire du mal à une personne inconnue ».

Cette expérience a déjà été menée dans les années 1960 aux Etats-Unis avec des étudiants (sans le prétexte du « jeu télévisé »).

Pourquoi avoir fait une telle expérience en 1960 ?
Pour mieux comprendre le comportement « petit soldat » bien obéissant (avec en toile de fond « comprendre le niveau de culpabilité des gardiens des camps de la mort pendant la 2ème guerre mondiale » mais plus généralement, « comprendre les mécanismes qui permettent aux humains de franchir les limites de la morale »)

La nouveauté de cette expérience des années 2010 ?
Inclure dans l’expérience le paramètre « jeu télé ».


Rien à redire jusque là.

Mais aux vues des extraits de l’émission, je crie « AU SCANDALE ! »


Pourquoi ?

Parce que les psychologues diplômés d’Etat semblent totalement « perdus » face à ces comportements.

Il est évident que lorsque dans ses cours, les théories Freudiennes sont prédominantes (pour ne pas dire exclusives) on a du mal ensuite à faire entrer des principes comme « Œdipe » ou d’autres « schéma préétablis basés sur des erreurs » dans des comportements comme celui d’envoyer une décharge électrique à une personne inconnue !
Psys qui basez vos analyses sur l’approche Freudienne, vous êtes pitoyables, lamentables et une honte pour l’intelligence humaine !


Que se passe-t-il en réalité dans la tête des personnes envoyant une décharge électrique douloureuse à une personne inconnue ?

Les valeurs, leurs informations prioritaires sont les suivantes :

(ces valeurs sont évidemment fonction d’un seul principe : la survie)


D’un côté, il y a la souffrance d’une personne (celle qui reçoit les décharges). Mais c’est une souffrance apparente car il n’y a aucun élément transmis à la personne envoyant la décharge (le sujet) qui lui prouverait que les décharges sont vraies. (Le sujet ne prend pas la place de la future victime pour vérifier la souffrance par elle-même, elle ne vérifie pas le circuit électrique, etc.) Ce qui permet au doute d’exister.

De l’autre côté, le sujet doit, pour assurer sa survie, obéir aux règles du jeux (sinon il perd).

Il est conforté par l’animateur du jeu dans l’idée qu’il doit appuyer sur le bouton car c’est le jeu.
Il est déresponsabilisé par l’animateur du jeu par les phrases : « nous assumons les conséquences de vos actes, vous devez agir ».
Il doit faire du mal à une personne qu’il ne connaît pas, cela est moins gênant que s’il connaissait la personne.

Ainsi,
- lorsque vous avez des humains qui ne veulent pas perdre (valeur prioritaire : gagner assure ma survie),
- lorsque vous avez des humains qui ne veulent pas désobéir, (valeur prioritaire : obéir assure ma survie, j’ai peur d’une éventuelle punition),
- lorsque vous avez des humains qui ne veulent pas être responsables de leurs gestes (si quelqu’un assume les actes à ma place, je ne pourrais être accusé par qui que ce soit, aucun procès ou autre menace),
- lorsque vous avez des humains qui ont un petit doute (même inconscient) sur la douleur réelle de l’autre,
- lorsque la future victime n’est pas connue et proche du bourreau (lorsque l’on connaît une personne et qu’on l’apprécie, la survie passe par la protection de ses proches et non leur destruction),


vous avez comme résultat : j’appuie sur le bouton qui envoie une décharge électrique à une tierce personne.


Et lorsque les informations citée ci-dessus ne sont pas présentes dans le cerveau des sujets (lorsque par exemple le sujet n’en a rien à faire de gagner ou perdre à un jeu, n’en a rien à faire d’obéir ou non à un ordre, lorsque le sujet a une conscience qui lui interdit de se décharger sur la responsabilité d’un supérieur, etc, etc.) et bien le sujet n’envoie pas de décharge électrique.

C’est logique, mathématique, imparable.

Tout n’est que « valeurs prioritaires » et fonction de la survie.


Alors « psychologues » interviewés dans l’émission télé…

Où avez-vous mis votre cerveau ? Quand est-ce que vous allez reléguer à leur place (les livres d’Histoire) les théories Freudiennes ? Quand est-ce que vous allez apprendre les principes du survisme pour connaître correctement les informations présentes pour tel ou tel comportement humain ???


En attendant ce moment, vous propagez votre bêtise, votre obscurantisme et c’est intolérable.


Philippe Hugos.