mercredi 17 décembre 2008

TF1 émission « confessions intimes » du 16.12.2008 produit par Quai Sud.

Pauvre Jennifer.

Ce mardi soir, j’ai pu voir le début de cette émission avec le témoignage d’une anorexique/boulimique/vomitive.
On y découvre une femme avec deux enfants (Nolan et Lucas), ainsi que son mari Sébastien et ses parents, qui « ne comprennent pas » cette maladie. Ce message s’adresse en grande partie à eux même si je sais qu’il n’y a pratiquement aucune chance qu’il leur parvienne.

Jennifer s’exprime dans le reportage :
« ma maladie, c’est ma copine, elle est mon alliée, je l’aime bien. Je ne peux pas vivre sans parce qu’elle fait partie de moi. »
Oui Jennifer, car dans ta tête, tu as l’obsession de la culpabilité, et cela « assure ta survie » que de te punir pour le crime que tu penses avoir commis.
Il est donc parfaitement normal de « se punir » quand on croit être coupable. Toutes ces souffrances te semblent normales, justes.

Puis, elle lit un texte (d’une manière pas du tout naturelle) où elle dit à peu près cela :
« c’est vers 17 ans que tout as commencé, mes parents se disputaient souvent et pour éviter ces crises entre eux, j’ai voulu attirer leur attention sur moi, en me faisant du mal, … »

Non Jennifer. Vous vous êtes sentie coupable des engueulades de vos parents, (vous n’avez pas assez communiqué à l’époque pour savoir, trop jeune, ce n'est pas votre faute) il fallait une « cause » pour votre cerveau, et votre cerveau d’enfant s’est dit faute de trouver mieux : « c’est ma faute ».
Vous vous êtes répété cela pendant des années et des années. C’est devenu une « vérité ». Et comme pour tout coupable il faut une punition, depuis, vous vous punissez en vous faisant souffrir.

« ce que je ne savais pas, c’est que je ne pouvais pas faire machine arrière ».

Si si Jennifer, votre comportement n’est pas « jusqu’à la fin ».
C’est une démarche longue et douloureuse, mais vous pouvez changer l’information dans votre cerveau, qui vous dit « je suis coupable ».
Vous n’êtes pas coupable, vous êtes malade, victime de TCA.

« la nourriture est mon obsession et mon ennemi ».
Non Jennifer, votre ennemi ce n’est pas la nourriture ou vous-même, c’est une information fausse dans votre tête, information qui a amené à votre sentiment de culpabilité.

Dans une autre partie de son témoignage, on comprend bien la confusion des informations, (confusion qui expose un problème grave de compréhension des éléments en présence).
Elle dit (sans lire cette fois-ci, c’est à dire naturellement) :

« Quand je me regarde, je me dis « tu ressembles à toutes les autres », il faut que je me caractérise… différente. Ou devenir invisible. »

Que peut-on comprendre dans « tu ressembles à toutes les autres » ?
Un problème pour trouver sa vraie personnalité ?
Soit, les personnes qui souffrent de TCA ont souvent du mal à « savoir qui elles sont » car elles se haïssent (toujours en rapport avec le sentiment d’être une criminelle, responsable).
Mais « ressembler à toute les autres » c’est surtout insupportable parce qu’elle se sent déjà différente. Pourquoi elle se sent différente ? Parce qu’elle se sent « criminelle », pas « normale ».
Et la meilleure preuve que « être comme les autres » ou « exister par elle-même » n’est pas le problème, c’est qu’elle finit par la phrase « je veux devenir invisible ».
Qui, pour « exister » a envie d’être invisible ? C’est un non-sens apparent !
Sauf que… ce n’est pas un non-sens. Ça veut bien dire ce que ça veut dire :
« je suis mal, je suis nulle, je suis responsable, donc, je dois être punie, je dois… disparaître ».
(être invisible).

Intervient le témoignage de Florence, qui explique qu’elle a suivit une thérapie de groupe, où elle s’est aperçu que d’autres personnes avaient les mêmes souffrances, les mêmes réactions face aux problèmes, et donc, elle ne se sentait plus seule face à tout ça.

Que penser de ces thérapies de groupes ?

Elles sont très bien pour une prise de conscience.
Pour une « première » prise de conscience, à savoir : « je ne suis finalement pas seule dans ce cas, je n’ai pas un comportement incompréhensible ou du moins d’autres font pareils, souffrent de la même manière, etc ».
Et parfois, cette première prise de conscience permet de relâcher la pression au point de ne plus avoir recours aux « crises ».
Mais il ne faut pas s’arrêter là, car dans la tête, il reste un sentiment profond de culpabilité, et si ce dernier n’amène plus forcément à un comportement alimentaire extrême, il peut tout de même s’extériorisé dans d’autres comportements extrêmes : surprotéger ses enfants, s’occuper d’association à 100% et oublier de vivre pour soi, etc.
Donc, il est important de ne pas s’arrêter à la « thérapie de groupe » et de faire en sorte de remettre à leurs places les informations qui ont pris une mauvaise place dans le cerveau.
(voir indications supplémentaires sur www.iopiop.net qui est un micro site spécialisé dans les TCA et qui explique l’approche du survisme dans ce domaine.)

Dernières remarques sur cette émission :
Il y a eu un bandeau que je qualifie de publicitaire pour « boulimie.fr » avec le commentaire « si vous voulez plus d’infos, allez sur ce site ».

Faire un site sur la boulimie, c’est très bien.
Le problème c’est que c’est le site d’un seul psychologue qui vend lui même ses prestations de psychothérapeute.
Un autre problème (même s’il faut reconnaître que le site parle de plusieurs approches pour soigner / bon, évidemment, il ne parle pas de survisme, nulle n’est parfait ! ;o) l’autre problème donc, réside dans les pages qui parlent de psychanalyse :
Il est écrit que « c’est une bonne méthode pour se soigner ».

Je regrette mais le freudisme ne peut en aucun cas être une bonne méthode pour la raison suivante :

Pour Freud, la femme est un être incomplet (il lui manque le sexe de l’homme. Si si, renseignez vous, c’est son approche de la psychologie féminine). Or, cette approche est culpabilisatrice.
Comment dans ce cas arriver à déculpabilisé la victime de TCA si on le fait avec une approche qui est fondée sur le fait que de toute manière, la femme est un être incomplet, qui n’est pas « normal » ???
Sans oublier tout le délire sur « l’œdipe mal résolu » ou « la quête du sein » qui sont des explications « potentielles » dans le sens où c’est une interprétation libre à chacun, mais en aucun cas ça n’aide à remettre les informations du cerveau qui ont été déformées, en aucun cas ça n’aide le malade à ne plus se sentir coupable pour un crime imaginaire.

Donc, le freudisme ne peut soigner les TCA.
(et ce ne sont pas les victimes de TCA qui sont en analyse depuis des années, des années et des années, qui nous diront/prouveront le contraire).

Dans le reportage, à la fin, Jennifer dit que pour s’en sortir, elle va « essayer de ne plus être une petite fille ». ça me laisse songeur car généralement, c’est le discours des freudiens qui fait croire que les TCA arrivent quand on est « immature »…
Encore une belle connerie. L’un n’a rien à voir avec l’autre.

Dernière « erreur » liée au reportage :
Lorsque l’on visionne la bande annonce de l’émission sur le site tf1.fr , à quoi a-ton droit juste avant la bande annonce ? A une pub pour la bouffe : les galettes Saint Michel !
Incroyable. Ok, le problème dans ces maladies de TCA n’est pas directement la bouffe, mais franchement, mettre une pub pareille pour un sujet pareil… Y’a quand même une faute de la part du site internet de TF1.

samedi 13 décembre 2008

Femme kidnappeuse d’enfant

Commençons par le témoignage du mari :

Je n'avais pas de soupçon. Je ne l'ai jamais poussée à avoir d'enfant" dit à RTL Frédéric, 36 ans, le mari de Dominique, 48 ans, en garde à vue pour avoir enlevé Diango, 2 jours.

Je ne comprends pas son geste, elle aime les enfants, elle a certainement eu un désir d'enfant fort, je suis trop choqué pour analyser la situation bien comme il faudrait, c'est la catastrophe, le ciel vous tombe sur la tête...

Source interview :
http://www.lepost.fr/article/2008/12/11/1353918_bebe-enleve-elle-m-avait-dit-qu-elle-etait-enceinte-elle-avait-tous-les-signes-je-suis-sous-le-choc.html


Pour cette femme, l’équation est simple :

Enfant à s’occuper = survie

Pas d’enfant à s’occuper = mort


Elle a eu 6 enfants durant sa vie, n’a fait qu’élever des enfants, et lorsque les enfants sont plus grand, à quoi sert-elle ?
Dans sa tête, sans enfant, elle ne sert plus à rien. Et à 48 ans, elle ne pourrait plus enfanter elle-même.
Solution ?
Prendre un enfant là où il en a : dans une maternité.

L’objectif étant obsessionnel, elle met en place un stratagème pour habituer son entourage à la future venue de l’enfant.
Et ce, malgré le fait que la femme ait (selon les dire de son frère) subit une opération rendant impossible la procréation.

Si sa survie était simplement de s’occuper d’enfant, peut-être aurait-elle pu garder des enfants au lieu de commettre cet enlèvement ?

Quelle information a fait qu’elle a préféré la seconde solution ?

Pour garder les enfants des autres, il faut « aller vers les autres ». Et apparemment, cette femme vivait repliée sur sa famille (6 enfants, ça occupe). Le manque de communication vers l’extérieur, les mensonges multiples (toujours selon les dire de son frère), font que le monde extérieur menace plus sa survie qu’il ne l’assure.
La solution de « garder des enfants », impliquant un minimum de formation et de formalités administratives ont fait qu’il lui était beaucoup plus « facile pour sa survie » de kidnapper un enfant.

Aucun mystère dans ce comportement : juste des valeurs dominantes différentes de « la norme ».

mardi 9 décembre 2008

Prix plutôt que la qualité !

Ce midi, c’est l’une des grandes découvertes du jour aux infos télévisées (commandée par une étude des professionnels du secteur de la grande distribution) : les consommateurs se mettent vraiment à privilégier le prix d’achat le plus faible, à la qualité du produit.

C’est le cas depuis longtemps pour certaines catégories sociales de personnes, mais, tout n’étant que « moyennes », il y a maintenant une majorité de citoyens qui privilégie le prix, crise oblige.

Que vient faire cette information dans un blog qui analyse les informations présentes dans le cerveau ?

Elle vient simplement appuyer le fait que la « survie » de plus en plus de personnes, passe par un contrôle du prix. La valeur dominante moyenne n’est plus « la qualité d’abord », mais « le prix d’abord ».

Comme quoi, pas la peine d’aller dans la jungle pour que la « survie » soit l’organisatrice de tous nos agissement, qu’ils soient à l’échelle macro (échelle de la société) ou micro (échelle de l’individu).

Prix faibles = survie assurée / prix élevés = menace pour ma survie.

A noter que pour ceux qui ont les moyens ou qui se donnent ces moyens (en se privant ailleurs, pour d’autres achats), la valeur dominante reste la qualité, en achetant bio ou en achetant les « médicaliments » qui font du bien à la santé (parait-il, suivant les publicités).

Procès du père pharmacien qui oublie son fils dans la voiture en plein soleil, entraînant la mort de ce dernier.

Je réagis à « comment peut-on oublier son fils dans une voiture en plein soleil, lorsqu’on est soit disant un bon père ? »

Il est bon de rappeler que le monde extérieur, est ce que notre cerveau interprète comme tel.

Si l’information « mon fils doit occuper toutes les secondes que je vis » est dominante, alors « oublier son fils dans la voiture est impossible ».

Si l’information « mon fils est important mais ce n’est pas le centre du monde en permanence » est dominante, alors le cerveau peut oublier le « paramètre fils » même lorsqu’il ne devrait pas pour des raisons morales ou autres.


L’information « fils dans la voiture » n’a pas été traité en priorité par le cerveau de ce pharmacien.
Aux dires du père, « j’ai été perturbé par un accident et un délit de fuite auquel j’ai assisté ».

Le père doit-il est condamné ?
Ça, c’est l’affaire de la justice et non d’une autre profession. J’espère que les psychanalystes et leurs jugements de valeurs (la notion de « pervers » est permanente chez les psychanalystes) ne viendront pas engluer l’affaire avec des analyses loufoques et complexes.

vendredi 28 novembre 2008

L’affaire JULIEN, mort à Meyzieu (Rhône) dans une prison sensée être adaptée.

Rappel des faits : suicide d'un jeune de 16 ans, Julien, au sein d'une prison spéciale pour jeune à Meyzieu.

Critiquer le fait qu'une structure pénitentiaire spéciale jeune soit réalisée ?

Non.

Par contre, suite au reportage vu dans " Envoyé Spécial " le jeudi 20 novembre 2008, le docteur Pierre Lamothe, médecin chef du srvice médico psychologique (SMPR) de Lyon pose un problème :

Ce responsable a un discours illogique et dangereux.

Pour lui, " d'une manière générale, présenter deux tentatives de suicide dans la même semaine peut aussi bien être préoccupant qu'être d'une immense banalité "

" Le suicide ça ne peut pas être le langage normal "

" le suicide n'est pas la condition nécessaire et suffisante pour obtenir un changement de son état "
(autrement dit, changer son état de prisonnier).

Reprenons d'abord cette phrase :
" d'une manière générale, présenter deux tentatives de suicide dans la même semaine peut aussi bien être préoccupant qu'être d'une immense banalité "

Cet homme compare les cas personnels " préoccupant " avec le fait que les tentatives de suicide en milieu carcérale sont nombreuses, et donc finalement banales.
Chaque tentative, qu'elle soit issue d'un profond mal être et l'envie d'en finir ou une manière d'appeler à l'aide, est préoccupant.
Mais comme le nombre de tentative est élevé, finalement cet acte devient à ses yeux : banal !

Ce " mélange de jugement " est dangereux car il pousse à ne plus savoir comment réagir au lieu de chaque fois réagir.

D'autre part, il dit plus loin que " le suicide ne peut pas être le langage normal ", autrement dit, qu'il est préférable d'utiliser des mots, de s'exprimer verbalement plutôt qu'avec des actes de violence…
Oui, merci beaucoup pour cette morale, mais quand un humain est privé d'une manière ou d'une autre de mots, c'est au médecin, au psychologue de le comprendre, plutôt qu'attendre.

Seulement voilà, ce docteur a été formé avec des principes incapables de soigner : le freudisme.

Et pour lui, le travail du psychologue n'est pas de décrypter les informations présentes dans le cerveau humain, mais d'attendre que le " patient " parle.

On voit le résultat : une infamie intellectuelle.

Enfin, l'illogisme est lorsque l'on rapproche " suicide = pas un langage dans la norme " et " suicide = pas une condition suffisante pour un changement d'état ".

Le suicide n'est donc pas dans la norme, mais est suffisamment dans la norme pour ne pas réagir.

Mr le docteur Pierre Lamothe, le suicide est dans la norme ou il ne l'est pas ?

Et pendant que ce docteur, un ponte de la profession qui passe à la télé (qui continue donc à transmettre à grande échelle des données inexactes), se prend les pieds dans ses contradictions et les faits désastreux (son incapacité à soigner son patient), et bien… Rien de la théorie freudienne qui amène à son comportement, n'est remis en cause. Le rapport officiel de l'Etat sur cette affaire, dénonce les problèmes mais ne cherche pas à les résoudre en allant au fond des choses : " le savoir transmis aux futurs psychologues dans les universités françaises ".

Ainsi, tout continuera dans le meilleur des mondes et les psychologues ne chercheront toujours pas quelles informations sont présentes dans le cerveau de leur patient, avec quelles valeurs respectives.
Une honte.

mercredi 19 novembre 2008

Acteur, actrice, les dangers psychologiques

Le 17.11.08

Lu sur www.lepost.fr
=========================================
Benoit Poelvoorde mis en hôpital psychiatrique
Le moral de Benoît Poelvoorde n'est pas au top depuis quelques temps. Depuis un an, celui qui a fait rire la France et la Belgique est en dépression. Et la galère continue. En effet, dimanche soir, l'acteur belge a embouti trois voitures à l'arrêt derrière le casino de Namur.
Si l'acteur ne s'est pas plié aux autorités policières immédiatement, il a toutefois était emmené au poste de police. Selon une source de RTL.be, il était sous l'emprise de l'alcool et d'autres substances.
Alors qu'il était au poste de police, Benoît Poelvoorde a eu une crise d'angoisse et a demandé un médecin. Le lendemain, il a demandé à être transféré au service psychiatrique de l'hôpital de Namur.
En avril, l'acteur de "Podium" avait déjà été condamné pour conduite en état d'ébriété. Il avait percuté la façade d'une maison.

Benoît Poelvoorde est en dépression depuis un moment, l'acteur aurait eu des difficultés à gérer son succès. Le tournage d'Astérix aux Jeux Oympiques l'a beaucoup affecté. II s'était à l'époque senti très isolé. Dans Le Soir, il avait déclaré: "Le cinéma a pris le dessus sur ma vie et je me suis retrouvé tout nu avec plus rien d'autre que mes larmes pour pleurer" relate Le Figaro.
=========================================

.


Par delà le « fait divers people », certaines personnes se demandent :
Mais comment peut-on en arriver là alors qu’on connaît le succès ?

Je ne connais pas la vie de Benoît Poelvoorde et ne connaît donc pas les blessures anciennes de ce monsieur. Par contre, je sais que beaucoup d’acteur et actrice font se métier pour être aimé. Du moins, ils ont cette impression. Or l’amour c’est l’harmonie, la compréhension mutuelle, et être un acteur ne procure jamais cette harmonie. Au mieux l’acteur fascine par ses capacités, mais l’amour réel ce n’est pas ça.
L’acteur ou l’actrice cherche avant tout en général, à exister (suite à une sentiment ancien de « ne pas assez exister, de frustration » dont la base est propre à chacun). Et de cette simple quête banale et répandue, commence une course effrénée.

Evidemment tous les acteurs et actrices ne sont pas dans cette recherche effrénée jusqu’à leur fin de vie, car beaucoup se rassasient avec leurs premiers succès, deviennent philosophes, équilibrés.

L’autre élément qui peut faire « péter les plombs » lorsqu’on est acteur ou actrice, c’est la notion de « qui je suis finalement ? » Car à force d’être un personnage, à force d’aller dans « l’autre » d’aller au fond des choses, si on ne revient pas régulièrement à une position d’origine stable (soi), on finit par ne plus du tout savoir où est la réalité. Et lorsque l’acteur fait ce métier pour « fuir » sa personne, (lorsqu’on veut « interpréter des rôles » parce qu’on n’aime pas sa personne, la vie normale banale, etc) on n’a pas envie de revenir régulièrement au point d’origine « soi ».

Soi = danger ; rôle = être un autre = survie assurée ; Etre soi = ?

Déni de grossesse :

Le 13/11/2008 Jugement d’un infanticide dans le Val d’oise.

Rappel des faits : une jeune femme d’origine Maghrébine jette son nouveau né par la fenêtre.
La religion de ses parents interdit les relations sexuelles avant mariage. Or elle a eu une relation sexuelle non protégée et un enfant en est né.

Le fait est « choquant » pour un certain nombre de personnes qui ne comprennent pas comment on peut en arriver là : « jeter son enfant par la fenêtre ??? ».
Ces personnes choquées n’ont peut-être pas compris que notre cerveau est un ensemble de valeurs, et que pour notre survie, on fait en fonction de ces valeurs dominantes.

Valeurs dominantes : http://www.survisme.info/reponses/exemples_valeurs_dominantes.htm

Ainsi, l’information « bébé » était assimilée aux informations « ma mort si ça arrive hors mariage car mes parents sont des Musulman pratiquants ».

Quand on est face à un problème, on cherche à éliminer le problème. En l’occurrence, le bébé.

Evidemment, cette jeune fille immature aurait pu fuir de sa famille, protéger sa vie et celle de son bébé, mais à l’information « bébé » décrite ci dessus, il faut ajouter « manque de communication ». Et le manque de communication (que ce soit avec ses parents ou le monde extérieur qui aurait pu lui donner des chemins possibles à suivre), a enfermé la jeune fille dans ses certitudes :

« bébé = danger = survie non assurée ».

.

vendredi 7 novembre 2008

Un ancien condamné comme délinquant sexuel, récidive au Mans.

Ce vendredi 7 novembre 2008, un ancien condamné délinquant sexuel, récidive en agressant un petit garçon au Mans (Sarthe). Condamné en 2005, il a purgé sa peine de prison, il a été suivi et a respecté son contrôle après avoir été libéré.
Il a été suivi par des médecins, et il récidive.

Ceci est le signe de la faillite du système de santé mentale. Evidemment, ces services manquent de moyens financiers, mais ne manquent-ils pas surtout d’efficacité parce que basé sur des théories de la psychologie humaine, totalement désuètes ?

Le pédophile agit suivant des pulsions, liées à des peurs.
Ces peurs sont-elles soignées par les méthodes actuelles ? Non.

Alors ne vous étonnez pas que ces problèmes continuent sans cesse.
Honte à toute la chaîne de responsabilités, des l’universités françaises aux responsables politiques, qui ne remettent pas en cause leurs connaissances.

lundi 3 novembre 2008

Procès des bourreaux du petit « marc » cour d'assises de Douai.

Résumé :
En janvier 2006, un enfant de 5 ans a été torturé à mort. Son beau-père est accusé d’avoir commis cet acte.
La mère est accusé d’avoir caché ces sévices. Des médecins, accusés de n’avoir rien vu malgré des examens, et de n’avoir pas dénoncé ce problème à la police.

Les questions qui sont revenus dans la presse :

Comment peut-on faire cela à un enfant ?

- 1 - que ce soit à un enfant ou à un adulte, le crime est-il différent ? Non. Quand une personne torture une autre contre sa volonté, que l’on soit enfant ou adulte, on ne peut pas se défendre.

Si l’ordre absolu de notre psychologie est la survie, alors… :

- 2 - comment la survie d’un être peut passer par infliger des tortures à une autre personne ?

Tout dépend de la valeur dominante à l’instant T.

Vous vous sentez équilibré, sans problème, sans frustration, sans souffrance puissante ?

Maintenant, imaginez que l’être équilibré soit soumis à une frustration telle que la violence physique soit le seul recours auquel il ait accès…
Car parler d’un problème, paraît parfois impossible.
Trouver la solution à un problème passé, peut l’être aussi (on ne peut pas revenir en arrière dans le temps).

D’autre part : lorsque vous êtes face à un enfant, votre cerveau assimile l’information « enfant » à : « futur », « fragile », « merveilleux, » etc.

Mais si à cause d’un traumatisme vécu dans l’enfance, un cerveau assimile enfant à :
« mon passé » , « humain qui ne me fera pas de mal si je lui fais du mal », « cauchemar »,
alors taper sur un passé mal vécu, taper sur un humain qui ne me battra pas en retour, taper sur un cauchemar, ça… n’est plus un problème.

- 3 – Comment une mère peut ne pas protéger son fils des coups d’un malade mental ?

Survie, toujours survie…
Une mère protège son enfant quand il représente pour elle, le futur.
Que se passe-t-il lorsque dans le cerveau d’une mère, son enfant représente le passé, un passé mal vécu ? Peut-on effacer la trace d’un passé ?
D’autre part, entre deux menaces, laquelle choisissez-vous ?
La moindre.
Entre se faire battre et voir battre quelque chose qui ne représente pas son bonheur, le choix peut lentement se déterminer. Toutes les mères n’ont pas envie de se sacrifier pour leur progéniture, surtout si on arrive à vous faire croire que sa progéniture est « une merde ».

(attention, RAPPEL : ce qui précède n’est pas « une justification » morale des comportements, c’est juste chercher à établir noir sur blanc quels sont les valeurs d’une information dans un cerveau à un moment T., par delà nos préjugés, par delà nos propres valeurs).

L’humain n’est qu’une somme d’informations et une mécanique de réflexion axée sur la survie.

Le traitement de l’autisme en France.

Le jeudi 23 octobre 2008, un reportage/témoignage de l’émission « Envoyé spécial » sur France 2 (chaîne française) a montré le parcours d’une famille dont un enfant est autiste. Cette famille (celle de Francis Perrin / comédien Français) a un petit Louis qui a été diagnostiqué comme « autiste », mais fort de son savoir, de la chance, et de ses moyens financiers, la famille ne s’est pas découragée et a décidé de le soigner par la méthode A.B.A.

Cette méthode consiste à corriger les comportements « non maîtrisés » liés à l’autisme, par un apprentissage long et permanent du « comportement correcte » avec des systèmes de récompenses et de punition.
Elle permet aux autistes d’avoir une intégration sociale quasi normale, de recréer de la communication entre l’enfermement de l’autiste et le monde qui l’entoure.
Cette méthode est éprouvée depuis de nombreuses décennies ailleurs qu’en France.

Dans le reportage, on voit les progrès accomplis et on constate que l’autiste parle et s’intègre dans une classe « normale ». (il s’intègre au prix d’efforts quotidiens, permanents de la part de gens formées pour, mais il s’intègre bien mieux qu’avec d’autres approches de traitement).


En terme d’informations, que ce passe-t-il dans le cerveau de l’autiste ?

L’autiste capte énormément d’infos du monde extérieur, mais n’arrive pas à les « ranger par ordre d’importance ». Et face à cette avalanche de données, il a tendance (pour assurer sa survie) à se replier sur lui-même.

Si j’écris sur ce sujet, c’est pour deux choses :

1 : il a été clairement dit dans ce reportage que la psychanalyse freudienne et ses variantes est totalement incapable de soigner les autistes. Que non seulement la psychanalyse est incapable de soigner, mais qu’en plus, que son discours : « la science ne peut rien faire, votre fils restera comme ça toute sa vie », aggrave la santé du patient en ne reconnaissant pas qu’il y a d’autres approches qui elles, soignent. A de rares exceptions dans le monde médicale, l’orientation vers la méthode A.B.A. est inexistante. Pourquoi ? Parce que les médecins sont formés en France par des universités où l’approche Freudienne est totalitariste.

« Vous voulez apprendre « les sciences cognitives ? Heu… le bureau est au 3ème sous-sol. »

« Etudier autre chose que Freud ? Oula, c’est prendre des risques ! Vous pouvez vous « amuser » à lire autre chose que Freud, mais ne vous perdez pas dans des textes non reconnus par vos pairs ! »

Les universités françaises de psychologie à l’heure actuelle sont fermées sur elle-mêmes.
Et elles forment des personnes avec des théories qui n’expliquent rien et ne soignent pas.

2 : je me suis demandé pourquoi ce sujet ne faisait pas partie d’un « vrai reportage journalistique »…

C’est parce que les grands journalistes qui gèrent cette émission, n’ont pas voulu prendre le risque de « froisser » les dirigeants freudiens. Seule solution pour parler tout de même de cette méthode ? Faire une « carte blanche » à une personnalité.

Ainsi, il n’y a pas l’étiquette « reportage dénonçant cette infamie pour l’intelligence humaine qu’est l’approche freudienne », mais, il y a quand même une info qui est passée au grand public de cette émission.

Cela suffira-t-il pour faire avancer les choses ?
Hum…
C’est mieux que rien du tout.

http://www.aba-france.com/abafrance/

lundi 13 octobre 2008

suicide d’une enseignante


Info : suicide d’une enseignante le 06/10/2008 à Massy

Une psychologue est interviewée au journal de 20 h de France 2 pour dire qu’elle ne comprend pas ce geste :

Une femme d’habitude, ne se pend pas (statistiques)
Une femme ne se suicide pas sur son lieu de travail (toujours les statistiques).

A sa décharge, elle dit qu’elle ne connaît pas le dossier/ le cas.

Mais alors, qu’est-ce qu’elle fait au 20 h de France 2 ? Les psychologue avec diplôme d’état sont donc incapables de comprendre la psychologie humaine ? ça fait peur… Surtout pour le système et les patients.


Voici pourquoi on peut en venir au suicide pour « assurer sa survie » :
http://www.survisme.info/reponses/exemples_suicide_antinomie.htm
(prendre connaissance de ces explications avant de lire la suite)

Dans le cas de cette femme :
La pendaison est une forme de suicide généralement utilisée par les hommes parce qu’elle utilise des éléments physiques (lancer une corde à une poutre, / avoir une corde / monter sur quelque chose pour arriver jusqu’à la poutre, faire tomber l’objet sur lequel on est monté, etc.) contrairement à un empoisonnement qui ne nécessite pas ce genre d’efforts physiques.
Mais pour utiliser cette forme de suicide, il faut également ne rien avoir à faire de son apparence physique après la mort. Ce dernier point est généralement important pour les femmes : garder un aspect normal après sa mort (survie de l’image) (ce qui fait également que les femmes se mettent plus une balle dans le cœur que dans la tête).

Le lieu de travail :
On utilise son lieu de travail parce que cela sert sa « survie », sert à passer un message après la mort.

- mon travail était tout pour moi / retrouver une sorte d’harmonie. Mon travail, je ne le quitterais pas même si ma vie me quittera.

- cela évite de se pendre chez soi tout en restant dans un lieu familier. / On n’a pas envie que ses enfants tombent sur vous pendu ou suicidé. La « maison » reste « intègre ».

Vous avez lu les différents types de suicide dans le lien au dessus,
après, chaque cas est fonction des valeurs dominantes de la personne qui en vient à cette extrémité.

dimanche 5 octobre 2008

Les gros sont partout… Pourquoi ?

Actualité : faut-il augmenter le prix des aliments gras et/ou trop sucrés ?


Voilà le débat minable organisé après que le gouvernement ait annoncé :
« il y a cette possibilité pour lutter contre l’engraissement de la population, de taxer les produits gras ou trop sucrés ».

L’ordre de tous nos agissements est la survie. Le prix des aliments est bien sûr un élément important dans nos choix de ces derniers. Mais les personnes psychologiquement dépendantes ont-elle quelque chose à faire d’une taxe qui de toutes manières ne doublera pas le prix de vente ?


Pourquoi on grossit ?


L’humain mange pour avoir de l’énergie. Sauf cas génétiques rares, si l’énergie n’est pas dépensée intellectuellement ou physiquement, cette énergie se stocke sous forme de graisse.


Pourquoi un humain mange-t-il plus que sa faim ?


Plusieurs facteurs, mais la chaîne d’événements est souvent celle-ci :
Je me replie sur moi-même, je m’ennuie, j’angoisse face à tout ce qui me dépasse, je communique mal, et cet ensemble de facteurs fait que mon moral baisse.
Pour que mon cerveau obtienne à nouveau du « bonheur », je mange.


Pourquoi manger sans faim réelle ?


Parce que ça m’apporte du plaisir, le plaisir gustatif ; parce que ça m’occupe « j’ai l’impression de faire quelque chose » ; parce que « manger » me donne dans un premier temps l’impression de contrôler mieux ma vie ; et pour certaines personnes qui ne se sentent pas assez « exister », prendre du poids est inconsciemment ce que « me donnera du poids » par rapport aux autres.


Solution ?


Lorsque l’humain en question n’est pas victimes de TCA (Troubles du Comportement Alimentaires / qu’il n’y a pas de « traumatisme » voir : www.iopiop.net) la solution passe par « sortir de ses habitudes » et occuper son cerveau par de réels travaux intellectuels. Faire de l’exercice physique (pas un marathon, seulement marcher, utiliser son vélo au lieu de prendre sa voiture, ne plus avoir peur de l’effort physique et de ses conséquences (transpiration, avoir peut-être l’air ridicule, etc.))


L’engraissement de la société n’est pas un hasard :


sollicitations permanentes par les publicités, multitudes de choix et abondance de nourriture (quoi qu’on en dise), les efforts physiques quotidiens (et non seulement en salle de sport) sont pris pour « une faiblesse » (ne pas avoir de voiture, c’est être un « pauvre », et être pauvre dans une société d’abondance comme la notre, c’est «être nul »). L’humain devient flémard et son cerveau s’emmerde profondément faute d’être utilisé à autre chose que de recevoir des informations.
Autre élément important : notre société est anxiogène (elle l’est parce que la société médiatique vend plus si il y a des problèmes que lorsqu’il n’y a rien à dire… Il faut de l’action, du spectaculaire, du choquant).
Or face à toutes ces angoisses, aucune philosophie de vie autre que « consommer » n’est mise en avant.


L’humain sait de moins en moins gérer ses angoisses et répondre réellement aux problèmes (en trouvant des solutions).
Il préfère « se droguer » et ne pas affronter ses propres peurs.

samedi 4 octobre 2008

Jeux vidéos responsables ?

Comment comprendre un enfant de 13 ans qui à force de jouer à un jeu vidéo réservé à un public plus âgé, finit par aller brûler des voitures ? (info du 21/09/2008 ) Jeu en question : "GTA IV: Liberty City"

Informations présentes dans son cerveau :

Aucun model humain qui attire son respect.
Le monde réel ne lui donne pas envie d’exister par la construction (le monde est pour lui « merdique »), ni ne lui permet d’exister. (problèmes familiaux ? Scolaires ?)
La notion de « vie en société et du respect du bien d’autrui », sont des valeurs inférieurs à la valeur :
« je dois exister ».

Au contraire, le héros du jeu vidéo est respectable car puissant face aux éléments.

On fait ce qui assure notre survie : Intervient alors le mimétisme.
Si le héros du jeux vidéo fait quelque chose de « puissant », je veux montrer aux autres que je suis aussi puissant, et s’il brûle des voitures, j’en brûlerai également.
C’est naturel et logique.

Passer à l’acte par rapport au « monde virtuel » permet également d’augmenter le « taux d’adrénaline » qui n’est plus assez fort par la simple utilisation du jeu. Passer à l’acte répond à une frustration d’émotions.

Données parasites :
Le jeu vidéo a-t-il un part de responsabilité ?

Oui en tant que « modèle » mais ce jeu n’est pas fait pour être utilisé par des enfants (il est interdit aux moins de 18 ans) car les enfants n’ont pas assez de recul, d’expérience, de savoir, pour arriver à gérer les notions de « réalités / fiction ». Ils sont également manipulables.
A noter : bien saisir ce qu’est « la réalité / la fiction », et ne pas se faire manipuler, n’est pas évident aussi pour des adultes, mais les habitudes comportementales acquises pendant l’enfance font qu’un certain équilibre s’est mis en place, et si « on n’a pas pris l’habitude de manquer de respect », passer cette barrière est plus difficile.
A noter que les parents (suivant leurs propres déclarations) n’ont vu aucun problème à ce que leur enfant de 13 ans joue avant un jeu interdit aux mineurs.
Qui est le plus immature ? L’enfant ? Le parent ?

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le « jeu vidéo » qui crée des incendiaires. Ces derniers existent depuis que l’humain a compris le pouvoir et la puissance du feu.

Equation présente dans la tête des incendiaires :
« le feu c’est beau, détruire le bien d’autrui n’est pas un problème car je ne sais pas quels efforts il faut faire pour obtenir ces biens, je me sens très très mal dans ma peau et j’ai envie de détruire pour exister faute de savoir faire autre chose pour exister :
ma survie passe par brûler, maîtriser la source du feu. »

Solution ?
Conscience de l'équation ci-dessus, trouver un moyen d'exister qui soit à sa portée (immédiatement et dans le futur), parler de ce qui le fait souffrir et voir comment ne plus être soumis à cette souffrance (qu'elle ne soit plus dominante par rapport aux autres valeurs présentes dans sa tête) autrement que par la "destruction".


Le cerveau humain est une machine qu'il faut connaître.