vendredi 27 mars 2009

vendredi 27 mars 2009 14h15

J’étais par hasard devant mon poste de télévision à cette heure là.
Qu’y avait-il à voir ?
Entre autre un critique littéraire parlant de plusieurs livres sur… la psychanalyse.

Rappel :
L’analyse de la psychée est une bonne chose pour comprendre nos agissements.
Mais la psychanalyse, c’est autre chose. C’est une approche qui explique nos comportements suivant des éléments tirés de légendes grecques telle Œdipe, tout en détournant la réalité des propos de ce récit.
Du grand n’importe quoi

De quoi parlent ces livres ? De psychanalyse, mais pas d’un point de vue scientifique. Ce serait trop beau / de toutes manières la psychanalyse n’a rien à prouver vu que c’est une religion et qu’elle s’est octroyée par l’âge et la connivence, le pouvoir sur toutes les universités françaises. Ces livres non scientifiques sont du domaine de la « littérature ».

Pour résumé : des romans où « la psychanalyse » est un personnage a part entière.

Ainsi, pour rajouter une « couche de preuve » que la psychanalyse est super, qu’elle est omniprésente, essentielle, on utilise les romans. Et la légende continue.
De quoi en parler encore des heures et des heures à la télévision.

Privilégier cet occultisme est une honte pour l’intelligence humaine.

vendredi 20 février 2009

France 2 Envoyé spécial du jeudi 19 février 2009

Deux reportages me font réagir. Le premier :

«Ces enfants qui passent la frontière».


Résumé :
« Julien, Jonathan et Mathieu ont entre 8 et 16 ans et souffrent de troubles du comportement. Les services sociaux ont préconisé leur placement dans un institut spécialisé. Mais en France, il existe trop peu de structures d'accueil. Les familles se tournent vers l'étranger. En Belgique, le Foyer de Roucourt propose un suivi psychologique et un encadrement. »


Nous apprenons dans ce reportage, que la plupart des enfants difficiles sont dans des familles nombreuses et pauvres.
Suffit-il de naître dans une famille riche pour éviter ce problème ?
Non, car ce reportage montre un seul lieux, proche de la frontière française (proche du département du Nord, qui n’est pas le plus riche de France) avec des familles bénéficiant des services sociaux

On remarquera tout de même que les enfants n’ont pas de limite réellement transmise par les parents.
L’un de parent avouant : « maman poule lève les punitions pour être tranquille ».
Autrement dit, par flemme, ou par fatigue, ou par incompétence parentale, le parent ne transmet pas les bonnes informations à son enfants, les informations qui lui font comprendre que les limites existent pour une bonne raison : une vie en société harmonieuse.

On note également un manque d’amour, une communication très mauvaise entre les générations.

L’école n’est aux yeux des parents, « pas si important que ça ».

Pourquoi j’écris article :

Pour insister sur le fait qu’en France, il n’y a pas de structures suffisantes pour ces enfants, et qu’on est obligé de les envoyer en Belgique.
La France (par négligence et incapacités intellectuelles des structures psychologiques) maltraite une fois de plus ses enfants.

A propos des intervenants spécialisés dans l’institut en Belgique,
Lorsque l’un deux dit à un enfant « arrête de rire quand je te dis des choses sérieuses ! »
il faudra peut être expliquer à cet intervenant, que ce rire permet de savoir quelle valeur d’importance l’enfant accorde à l’info communiquée. En clair, l’enfant a ri parce qu’il savait qu’il ne devait pas franchir la limite, (le ton de l’éducateur « menaçait sa survie ») mais que finalement pour lui, franchir cette limite ne le menaçait pas tant que ça (pas de sanction, pas de peur forte).
Autrement dit, il n’y avait pas de « moquerie » en présence, juste un enfant qui n’a pas les mêmes valeurs que l’éducateur. A l’éducateur de modifier ces valeurs différentes.

Il en va de même pour comprendre la violence des enfants :
Un enfant est violent quand il a l’impression que sa survie est grandement menacée.
(s’il se trompe, à l’éducateur de l’aider à modifier la valeur exorbitante que l’enfant a attribué à l’événement)
(s’il ne se trompe pas, à l’éducateur de protéger l’enfant contre la menace).





«Un rêve sans fin».


Résumé :
« Certains scientifiques, chercheurs en génétique ou visionnaires américains et britanniques se penchent sur l'allongement de la vie. »


En gros, dans le reportage, on apprend que les nano-technologies vont nous aider à nous soigner, etc.
Le tout, expliqué par un « Tanshumaniste... »
Ce terme de transhumaniste est fascinant… Aller par delà l’humain…

Alors, les technologies à l’échelle nanoscopique, est-ce un bienfait ou pas ?
Le problème va être de savoir gérer ces « mini-robots » lorsqu’ils seront des déchets…
Déjà à l’heure actuelle on est incapable de traiter correctement les eaux usées pour les débarrasser des différentes hormones qui finissent par changer le sexe des poissons dans les rivières, alors des « appareils » à l’échelle du nano… Bonjour les problèmes futurs !

Connaître, créer, explorer, sont des attitudes normales pour augmenter nos capacités de survie.
Mais plutôt que chercher à solutionner la « quête d’éternité », l’humain devrait plutôt apprendre à gérer l’information « mort ». Cela lui éviterait les traumatismes ainsi que les courses folles à la technologie futuriste.
Sans oublier que même lorsque l’on vit 250 ans, un jour, on meurt.
Donc le problème ne change pas : affronter sa fin.

samedi 14 février 2009

La superstition du vendredi 13…

Beaucoup de choses dans notre monde semblent le fait du hasard. Est-ce le cas ?
Toujours est-il que tout n’est pas quantifiable, maîtrisable.
Et la superstition sert de réponse au problème : la peur de ne pas maîtriser ou l’envie de maîtriser.

Il y a en effet deux sortes de superstition :
Celle liée à la peur de ne pas maîtriser autrement dit, « pour éviter les ennuis » :
Exemple :
« ne pas passer sous une échelle », « ne pas croiser le chemin d’un chat noir », etc.

Et celle pour « maîtriser » le hasard de la chance :
Exemple :
« je vais jouer à un jeu de hasard le vendredi 13 », « je porte les mêmes habits (chaussettes ou gants, etc.) lorsque je participe à une manifestation sportive », etc.

Mais dans les deux cas, il y a comme axe d’analyse : « la survie » (comme d’habitude)

Pour « éviter les ennuis » (pour mieux assurer notre survie)
ou pour « attirer la chance » (pour mieux assurer notre survie)
nous utilisons un repère connu et maîtrisable (le repère connu et maîtrisable étant « avoir un comportement précis comme ne pas passer à tel endroit », ou « être en présence d’un objet précis »).
Evidemment, une « patte de lapin » n’a rien avoir avec les boules chiffrées du loto, mais, dans notre tête, l’information « patte de lapin » = « maîtrise de la chance »



Le cerveau manque de maîtrise dans une situation donnée ?
HOP ! Il place à côté de l’information « je ne maîtrise pas à 100% ce qui se passe » une information qu’il maîtrise, comme un « doudou pour être plus en sécurité ».




Evidemment, cette analyse est valable pour les personnes superstitieuses.

Lorsque la valeur dominante de l’individu est « je ne crois pas en ces conneries », avoir un comportement de superstitieux n’assure en rien la survie de cette personne ! Et au contraire, agir en dépit de la superstition, lui donne l’impression d’être libre, supérieur.
La survie est alors dans les valeurs dominantes : « la liberté et le rationalisme ».



J’espère que vous aurez noté qu’en aucun cas le survisme dit « il faut être superstitieux » ou « il ne faut pas être superstitieux ». Le survisme permet juste de voir quelles sont les valeurs dominantes des personnes superstitieuses, et quelles sont les valeurs dominantes des personnes non superstitieuses.

jeudi 22 janvier 2009

Meutre de sa meilleure amie

Camille, Constance, Rouen, début janvier 2009.

C’est l’histoire de deux amis très très proche, qui ne se quittent jamais.
Elles sont d’un milieu aisé toutes les deux, suivent des cours dans un lycée privé, et de l’avis de leur professeur, ce sont des filles sans histoire.

Sauf que l’une va assassiner l’autre sous prétexte que cette dernière sort avec son ancien petit copain qu’elle aime encore.

Des coups de couteau, de marteau…

Comment expliquer cet acte de sauvagerie pour un tel prétexte, dans un milieu protégé des affres de la société ?

En préambule, cet événement doit nous rendre humble car « nous ne sommes pas aptes à juger correctement d’une personne seulement en la côtoyant, ne serait-ce tous les jours ».
Combien de personnes ont été étonnées le jours où elles apprennent que leur voisin ou voisine a commis un crime ? Nous, humains, sommes potentiellement capables de tout, du plus merveilleux au plus abominable. Et à ceux qui croient « être beaucoup trop normal pour commettre des abominations », qu’ils n’oublient pas qu’en tant de guerre ou « en temps voulu », l’agneau peut se transformer en loup.

Trêve de préambule et occupons nous de décrypter les informations présentes dans ce crime.

Suivant les témoignages, ces deux amies étaient très proches. Très très proches.
Semble-t-il au point de "ne former « qu’un », « toujours fourrées ensemble du matin au soir ».
Toi c’est moi, et moi c’est toi."
Sorte de fusion psychique, du moins dans la tête de Constance.

Et lorsque Constance (toujours amoureuse de son ex petit ami) apprend soudainement que Camille sort avec son ex petit ami, forcément, Constance a l’impression d’être trahie par Camille.

(le témoignage (passé à la télé) d’une de ses camarades de classe nous apprend que Camille redoutait le moment de le dire à Constance.)

Que se passe-t-il dans une telle configuration (loin de la réalité) lorsqu’il y a une impression de trahison ?
(loin de la réalité car Constance s’imagine être « un » en étant deux, alors que dans la réalité l’individu reste l’individu, même en couple ou entre amis proches l’individu reste « un » et non « deux »)
Il y a menace sur son intégrité : une partie de vous a la gangrène, alors il faut amputer. C’est un mal nécessaire. C’est une question de survie.
Pour un individu « proche de la réalité » (c'est-à-dire qui n’est pas malade), tuer une personne est un crime.
Mais dans la configuration imaginée par Constance, tuer l’autre n’était pas un crime, ça lui assurait sa survie de se débarrasser d’un poison !

Du moins dans un premier temps, dans le temps de la découverte de la gangrène. De caractère sanguin, pour la jeune fille trahie, la meilleure défense c’est l’attaque !

Jusqu’à ce qu’elle se rende compte de son geste.
Dans cette prise de conscience, tuer l’autre si proche, c’est comme se tuer soi-même. Et ça devient insupportable d’être encore en vie quand l’autre n’est plus.

Ainsi, dans l’histoire de ce couple, on passe de « l’harmonie totale » « être UN avec deux têtes et deux corps » à « gangrène, poison » « élimination du poison parce que survie grandement menacée », « prise de conscience » « dépression et envies suicidaires ».