lundi 13 octobre 2008

suicide d’une enseignante


Info : suicide d’une enseignante le 06/10/2008 à Massy

Une psychologue est interviewée au journal de 20 h de France 2 pour dire qu’elle ne comprend pas ce geste :

Une femme d’habitude, ne se pend pas (statistiques)
Une femme ne se suicide pas sur son lieu de travail (toujours les statistiques).

A sa décharge, elle dit qu’elle ne connaît pas le dossier/ le cas.

Mais alors, qu’est-ce qu’elle fait au 20 h de France 2 ? Les psychologue avec diplôme d’état sont donc incapables de comprendre la psychologie humaine ? ça fait peur… Surtout pour le système et les patients.


Voici pourquoi on peut en venir au suicide pour « assurer sa survie » :
http://www.survisme.info/reponses/exemples_suicide_antinomie.htm
(prendre connaissance de ces explications avant de lire la suite)

Dans le cas de cette femme :
La pendaison est une forme de suicide généralement utilisée par les hommes parce qu’elle utilise des éléments physiques (lancer une corde à une poutre, / avoir une corde / monter sur quelque chose pour arriver jusqu’à la poutre, faire tomber l’objet sur lequel on est monté, etc.) contrairement à un empoisonnement qui ne nécessite pas ce genre d’efforts physiques.
Mais pour utiliser cette forme de suicide, il faut également ne rien avoir à faire de son apparence physique après la mort. Ce dernier point est généralement important pour les femmes : garder un aspect normal après sa mort (survie de l’image) (ce qui fait également que les femmes se mettent plus une balle dans le cœur que dans la tête).

Le lieu de travail :
On utilise son lieu de travail parce que cela sert sa « survie », sert à passer un message après la mort.

- mon travail était tout pour moi / retrouver une sorte d’harmonie. Mon travail, je ne le quitterais pas même si ma vie me quittera.

- cela évite de se pendre chez soi tout en restant dans un lieu familier. / On n’a pas envie que ses enfants tombent sur vous pendu ou suicidé. La « maison » reste « intègre ».

Vous avez lu les différents types de suicide dans le lien au dessus,
après, chaque cas est fonction des valeurs dominantes de la personne qui en vient à cette extrémité.

dimanche 5 octobre 2008

Les gros sont partout… Pourquoi ?

Actualité : faut-il augmenter le prix des aliments gras et/ou trop sucrés ?


Voilà le débat minable organisé après que le gouvernement ait annoncé :
« il y a cette possibilité pour lutter contre l’engraissement de la population, de taxer les produits gras ou trop sucrés ».

L’ordre de tous nos agissements est la survie. Le prix des aliments est bien sûr un élément important dans nos choix de ces derniers. Mais les personnes psychologiquement dépendantes ont-elle quelque chose à faire d’une taxe qui de toutes manières ne doublera pas le prix de vente ?


Pourquoi on grossit ?


L’humain mange pour avoir de l’énergie. Sauf cas génétiques rares, si l’énergie n’est pas dépensée intellectuellement ou physiquement, cette énergie se stocke sous forme de graisse.


Pourquoi un humain mange-t-il plus que sa faim ?


Plusieurs facteurs, mais la chaîne d’événements est souvent celle-ci :
Je me replie sur moi-même, je m’ennuie, j’angoisse face à tout ce qui me dépasse, je communique mal, et cet ensemble de facteurs fait que mon moral baisse.
Pour que mon cerveau obtienne à nouveau du « bonheur », je mange.


Pourquoi manger sans faim réelle ?


Parce que ça m’apporte du plaisir, le plaisir gustatif ; parce que ça m’occupe « j’ai l’impression de faire quelque chose » ; parce que « manger » me donne dans un premier temps l’impression de contrôler mieux ma vie ; et pour certaines personnes qui ne se sentent pas assez « exister », prendre du poids est inconsciemment ce que « me donnera du poids » par rapport aux autres.


Solution ?


Lorsque l’humain en question n’est pas victimes de TCA (Troubles du Comportement Alimentaires / qu’il n’y a pas de « traumatisme » voir : www.iopiop.net) la solution passe par « sortir de ses habitudes » et occuper son cerveau par de réels travaux intellectuels. Faire de l’exercice physique (pas un marathon, seulement marcher, utiliser son vélo au lieu de prendre sa voiture, ne plus avoir peur de l’effort physique et de ses conséquences (transpiration, avoir peut-être l’air ridicule, etc.))


L’engraissement de la société n’est pas un hasard :


sollicitations permanentes par les publicités, multitudes de choix et abondance de nourriture (quoi qu’on en dise), les efforts physiques quotidiens (et non seulement en salle de sport) sont pris pour « une faiblesse » (ne pas avoir de voiture, c’est être un « pauvre », et être pauvre dans une société d’abondance comme la notre, c’est «être nul »). L’humain devient flémard et son cerveau s’emmerde profondément faute d’être utilisé à autre chose que de recevoir des informations.
Autre élément important : notre société est anxiogène (elle l’est parce que la société médiatique vend plus si il y a des problèmes que lorsqu’il n’y a rien à dire… Il faut de l’action, du spectaculaire, du choquant).
Or face à toutes ces angoisses, aucune philosophie de vie autre que « consommer » n’est mise en avant.


L’humain sait de moins en moins gérer ses angoisses et répondre réellement aux problèmes (en trouvant des solutions).
Il préfère « se droguer » et ne pas affronter ses propres peurs.

samedi 4 octobre 2008

Jeux vidéos responsables ?

Comment comprendre un enfant de 13 ans qui à force de jouer à un jeu vidéo réservé à un public plus âgé, finit par aller brûler des voitures ? (info du 21/09/2008 ) Jeu en question : "GTA IV: Liberty City"

Informations présentes dans son cerveau :

Aucun model humain qui attire son respect.
Le monde réel ne lui donne pas envie d’exister par la construction (le monde est pour lui « merdique »), ni ne lui permet d’exister. (problèmes familiaux ? Scolaires ?)
La notion de « vie en société et du respect du bien d’autrui », sont des valeurs inférieurs à la valeur :
« je dois exister ».

Au contraire, le héros du jeu vidéo est respectable car puissant face aux éléments.

On fait ce qui assure notre survie : Intervient alors le mimétisme.
Si le héros du jeux vidéo fait quelque chose de « puissant », je veux montrer aux autres que je suis aussi puissant, et s’il brûle des voitures, j’en brûlerai également.
C’est naturel et logique.

Passer à l’acte par rapport au « monde virtuel » permet également d’augmenter le « taux d’adrénaline » qui n’est plus assez fort par la simple utilisation du jeu. Passer à l’acte répond à une frustration d’émotions.

Données parasites :
Le jeu vidéo a-t-il un part de responsabilité ?

Oui en tant que « modèle » mais ce jeu n’est pas fait pour être utilisé par des enfants (il est interdit aux moins de 18 ans) car les enfants n’ont pas assez de recul, d’expérience, de savoir, pour arriver à gérer les notions de « réalités / fiction ». Ils sont également manipulables.
A noter : bien saisir ce qu’est « la réalité / la fiction », et ne pas se faire manipuler, n’est pas évident aussi pour des adultes, mais les habitudes comportementales acquises pendant l’enfance font qu’un certain équilibre s’est mis en place, et si « on n’a pas pris l’habitude de manquer de respect », passer cette barrière est plus difficile.
A noter que les parents (suivant leurs propres déclarations) n’ont vu aucun problème à ce que leur enfant de 13 ans joue avant un jeu interdit aux mineurs.
Qui est le plus immature ? L’enfant ? Le parent ?

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le « jeu vidéo » qui crée des incendiaires. Ces derniers existent depuis que l’humain a compris le pouvoir et la puissance du feu.

Equation présente dans la tête des incendiaires :
« le feu c’est beau, détruire le bien d’autrui n’est pas un problème car je ne sais pas quels efforts il faut faire pour obtenir ces biens, je me sens très très mal dans ma peau et j’ai envie de détruire pour exister faute de savoir faire autre chose pour exister :
ma survie passe par brûler, maîtriser la source du feu. »

Solution ?
Conscience de l'équation ci-dessus, trouver un moyen d'exister qui soit à sa portée (immédiatement et dans le futur), parler de ce qui le fait souffrir et voir comment ne plus être soumis à cette souffrance (qu'elle ne soit plus dominante par rapport aux autres valeurs présentes dans sa tête) autrement que par la "destruction".


Le cerveau humain est une machine qu'il faut connaître.