dimanche 5 octobre 2008

Les gros sont partout… Pourquoi ?

Actualité : faut-il augmenter le prix des aliments gras et/ou trop sucrés ?


Voilà le débat minable organisé après que le gouvernement ait annoncé :
« il y a cette possibilité pour lutter contre l’engraissement de la population, de taxer les produits gras ou trop sucrés ».

L’ordre de tous nos agissements est la survie. Le prix des aliments est bien sûr un élément important dans nos choix de ces derniers. Mais les personnes psychologiquement dépendantes ont-elle quelque chose à faire d’une taxe qui de toutes manières ne doublera pas le prix de vente ?


Pourquoi on grossit ?


L’humain mange pour avoir de l’énergie. Sauf cas génétiques rares, si l’énergie n’est pas dépensée intellectuellement ou physiquement, cette énergie se stocke sous forme de graisse.


Pourquoi un humain mange-t-il plus que sa faim ?


Plusieurs facteurs, mais la chaîne d’événements est souvent celle-ci :
Je me replie sur moi-même, je m’ennuie, j’angoisse face à tout ce qui me dépasse, je communique mal, et cet ensemble de facteurs fait que mon moral baisse.
Pour que mon cerveau obtienne à nouveau du « bonheur », je mange.


Pourquoi manger sans faim réelle ?


Parce que ça m’apporte du plaisir, le plaisir gustatif ; parce que ça m’occupe « j’ai l’impression de faire quelque chose » ; parce que « manger » me donne dans un premier temps l’impression de contrôler mieux ma vie ; et pour certaines personnes qui ne se sentent pas assez « exister », prendre du poids est inconsciemment ce que « me donnera du poids » par rapport aux autres.


Solution ?


Lorsque l’humain en question n’est pas victimes de TCA (Troubles du Comportement Alimentaires / qu’il n’y a pas de « traumatisme » voir : www.iopiop.net) la solution passe par « sortir de ses habitudes » et occuper son cerveau par de réels travaux intellectuels. Faire de l’exercice physique (pas un marathon, seulement marcher, utiliser son vélo au lieu de prendre sa voiture, ne plus avoir peur de l’effort physique et de ses conséquences (transpiration, avoir peut-être l’air ridicule, etc.))


L’engraissement de la société n’est pas un hasard :


sollicitations permanentes par les publicités, multitudes de choix et abondance de nourriture (quoi qu’on en dise), les efforts physiques quotidiens (et non seulement en salle de sport) sont pris pour « une faiblesse » (ne pas avoir de voiture, c’est être un « pauvre », et être pauvre dans une société d’abondance comme la notre, c’est «être nul »). L’humain devient flémard et son cerveau s’emmerde profondément faute d’être utilisé à autre chose que de recevoir des informations.
Autre élément important : notre société est anxiogène (elle l’est parce que la société médiatique vend plus si il y a des problèmes que lorsqu’il n’y a rien à dire… Il faut de l’action, du spectaculaire, du choquant).
Or face à toutes ces angoisses, aucune philosophie de vie autre que « consommer » n’est mise en avant.


L’humain sait de moins en moins gérer ses angoisses et répondre réellement aux problèmes (en trouvant des solutions).
Il préfère « se droguer » et ne pas affronter ses propres peurs.

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