vendredi 20 février 2009

France 2 Envoyé spécial du jeudi 19 février 2009

Deux reportages me font réagir. Le premier :

«Ces enfants qui passent la frontière».


Résumé :
« Julien, Jonathan et Mathieu ont entre 8 et 16 ans et souffrent de troubles du comportement. Les services sociaux ont préconisé leur placement dans un institut spécialisé. Mais en France, il existe trop peu de structures d'accueil. Les familles se tournent vers l'étranger. En Belgique, le Foyer de Roucourt propose un suivi psychologique et un encadrement. »


Nous apprenons dans ce reportage, que la plupart des enfants difficiles sont dans des familles nombreuses et pauvres.
Suffit-il de naître dans une famille riche pour éviter ce problème ?
Non, car ce reportage montre un seul lieux, proche de la frontière française (proche du département du Nord, qui n’est pas le plus riche de France) avec des familles bénéficiant des services sociaux

On remarquera tout de même que les enfants n’ont pas de limite réellement transmise par les parents.
L’un de parent avouant : « maman poule lève les punitions pour être tranquille ».
Autrement dit, par flemme, ou par fatigue, ou par incompétence parentale, le parent ne transmet pas les bonnes informations à son enfants, les informations qui lui font comprendre que les limites existent pour une bonne raison : une vie en société harmonieuse.

On note également un manque d’amour, une communication très mauvaise entre les générations.

L’école n’est aux yeux des parents, « pas si important que ça ».

Pourquoi j’écris article :

Pour insister sur le fait qu’en France, il n’y a pas de structures suffisantes pour ces enfants, et qu’on est obligé de les envoyer en Belgique.
La France (par négligence et incapacités intellectuelles des structures psychologiques) maltraite une fois de plus ses enfants.

A propos des intervenants spécialisés dans l’institut en Belgique,
Lorsque l’un deux dit à un enfant « arrête de rire quand je te dis des choses sérieuses ! »
il faudra peut être expliquer à cet intervenant, que ce rire permet de savoir quelle valeur d’importance l’enfant accorde à l’info communiquée. En clair, l’enfant a ri parce qu’il savait qu’il ne devait pas franchir la limite, (le ton de l’éducateur « menaçait sa survie ») mais que finalement pour lui, franchir cette limite ne le menaçait pas tant que ça (pas de sanction, pas de peur forte).
Autrement dit, il n’y avait pas de « moquerie » en présence, juste un enfant qui n’a pas les mêmes valeurs que l’éducateur. A l’éducateur de modifier ces valeurs différentes.

Il en va de même pour comprendre la violence des enfants :
Un enfant est violent quand il a l’impression que sa survie est grandement menacée.
(s’il se trompe, à l’éducateur de l’aider à modifier la valeur exorbitante que l’enfant a attribué à l’événement)
(s’il ne se trompe pas, à l’éducateur de protéger l’enfant contre la menace).





«Un rêve sans fin».


Résumé :
« Certains scientifiques, chercheurs en génétique ou visionnaires américains et britanniques se penchent sur l'allongement de la vie. »


En gros, dans le reportage, on apprend que les nano-technologies vont nous aider à nous soigner, etc.
Le tout, expliqué par un « Tanshumaniste... »
Ce terme de transhumaniste est fascinant… Aller par delà l’humain…

Alors, les technologies à l’échelle nanoscopique, est-ce un bienfait ou pas ?
Le problème va être de savoir gérer ces « mini-robots » lorsqu’ils seront des déchets…
Déjà à l’heure actuelle on est incapable de traiter correctement les eaux usées pour les débarrasser des différentes hormones qui finissent par changer le sexe des poissons dans les rivières, alors des « appareils » à l’échelle du nano… Bonjour les problèmes futurs !

Connaître, créer, explorer, sont des attitudes normales pour augmenter nos capacités de survie.
Mais plutôt que chercher à solutionner la « quête d’éternité », l’humain devrait plutôt apprendre à gérer l’information « mort ». Cela lui éviterait les traumatismes ainsi que les courses folles à la technologie futuriste.
Sans oublier que même lorsque l’on vit 250 ans, un jour, on meurt.
Donc le problème ne change pas : affronter sa fin.

samedi 14 février 2009

La superstition du vendredi 13…

Beaucoup de choses dans notre monde semblent le fait du hasard. Est-ce le cas ?
Toujours est-il que tout n’est pas quantifiable, maîtrisable.
Et la superstition sert de réponse au problème : la peur de ne pas maîtriser ou l’envie de maîtriser.

Il y a en effet deux sortes de superstition :
Celle liée à la peur de ne pas maîtriser autrement dit, « pour éviter les ennuis » :
Exemple :
« ne pas passer sous une échelle », « ne pas croiser le chemin d’un chat noir », etc.

Et celle pour « maîtriser » le hasard de la chance :
Exemple :
« je vais jouer à un jeu de hasard le vendredi 13 », « je porte les mêmes habits (chaussettes ou gants, etc.) lorsque je participe à une manifestation sportive », etc.

Mais dans les deux cas, il y a comme axe d’analyse : « la survie » (comme d’habitude)

Pour « éviter les ennuis » (pour mieux assurer notre survie)
ou pour « attirer la chance » (pour mieux assurer notre survie)
nous utilisons un repère connu et maîtrisable (le repère connu et maîtrisable étant « avoir un comportement précis comme ne pas passer à tel endroit », ou « être en présence d’un objet précis »).
Evidemment, une « patte de lapin » n’a rien avoir avec les boules chiffrées du loto, mais, dans notre tête, l’information « patte de lapin » = « maîtrise de la chance »



Le cerveau manque de maîtrise dans une situation donnée ?
HOP ! Il place à côté de l’information « je ne maîtrise pas à 100% ce qui se passe » une information qu’il maîtrise, comme un « doudou pour être plus en sécurité ».




Evidemment, cette analyse est valable pour les personnes superstitieuses.

Lorsque la valeur dominante de l’individu est « je ne crois pas en ces conneries », avoir un comportement de superstitieux n’assure en rien la survie de cette personne ! Et au contraire, agir en dépit de la superstition, lui donne l’impression d’être libre, supérieur.
La survie est alors dans les valeurs dominantes : « la liberté et le rationalisme ».



J’espère que vous aurez noté qu’en aucun cas le survisme dit « il faut être superstitieux » ou « il ne faut pas être superstitieux ». Le survisme permet juste de voir quelles sont les valeurs dominantes des personnes superstitieuses, et quelles sont les valeurs dominantes des personnes non superstitieuses.