Rappel des faits : suicide d'un jeune de 16 ans, Julien, au sein d'une prison spéciale pour jeune à Meyzieu.
Critiquer le fait qu'une structure pénitentiaire spéciale jeune soit réalisée ?
Non.
Par contre, suite au reportage vu dans " Envoyé Spécial " le jeudi 20 novembre 2008, le docteur Pierre Lamothe, médecin chef du srvice médico psychologique (SMPR) de Lyon pose un problème :
Ce responsable a un discours illogique et dangereux.
Pour lui, " d'une manière générale, présenter deux tentatives de suicide dans la même semaine peut aussi bien être préoccupant qu'être d'une immense banalité "
" Le suicide ça ne peut pas être le langage normal "
" le suicide n'est pas la condition nécessaire et suffisante pour obtenir un changement de son état "
(autrement dit, changer son état de prisonnier).
Reprenons d'abord cette phrase :
" d'une manière générale, présenter deux tentatives de suicide dans la même semaine peut aussi bien être préoccupant qu'être d'une immense banalité "
Cet homme compare les cas personnels " préoccupant " avec le fait que les tentatives de suicide en milieu carcérale sont nombreuses, et donc finalement banales.
Chaque tentative, qu'elle soit issue d'un profond mal être et l'envie d'en finir ou une manière d'appeler à l'aide, est préoccupant.
Mais comme le nombre de tentative est élevé, finalement cet acte devient à ses yeux : banal !
Ce " mélange de jugement " est dangereux car il pousse à ne plus savoir comment réagir au lieu de chaque fois réagir.
D'autre part, il dit plus loin que " le suicide ne peut pas être le langage normal ", autrement dit, qu'il est préférable d'utiliser des mots, de s'exprimer verbalement plutôt qu'avec des actes de violence…
Oui, merci beaucoup pour cette morale, mais quand un humain est privé d'une manière ou d'une autre de mots, c'est au médecin, au psychologue de le comprendre, plutôt qu'attendre.
Seulement voilà, ce docteur a été formé avec des principes incapables de soigner : le freudisme.
Et pour lui, le travail du psychologue n'est pas de décrypter les informations présentes dans le cerveau humain, mais d'attendre que le " patient " parle.
On voit le résultat : une infamie intellectuelle.
Enfin, l'illogisme est lorsque l'on rapproche " suicide = pas un langage dans la norme " et " suicide = pas une condition suffisante pour un changement d'état ".
Le suicide n'est donc pas dans la norme, mais est suffisamment dans la norme pour ne pas réagir.
Mr le docteur Pierre Lamothe, le suicide est dans la norme ou il ne l'est pas ?
Et pendant que ce docteur, un ponte de la profession qui passe à la télé (qui continue donc à transmettre à grande échelle des données inexactes), se prend les pieds dans ses contradictions et les faits désastreux (son incapacité à soigner son patient), et bien… Rien de la théorie freudienne qui amène à son comportement, n'est remis en cause. Le rapport officiel de l'Etat sur cette affaire, dénonce les problèmes mais ne cherche pas à les résoudre en allant au fond des choses : " le savoir transmis aux futurs psychologues dans les universités françaises ".
Ainsi, tout continuera dans le meilleur des mondes et les psychologues ne chercheront toujours pas quelles informations sont présentes dans le cerveau de leur patient, avec quelles valeurs respectives.
Une honte.
vendredi 28 novembre 2008
mercredi 19 novembre 2008
Acteur, actrice, les dangers psychologiques
Le 17.11.08
Lu sur www.lepost.fr
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Benoit Poelvoorde mis en hôpital psychiatrique
Le moral de Benoît Poelvoorde n'est pas au top depuis quelques temps. Depuis un an, celui qui a fait rire la France et la Belgique est en dépression. Et la galère continue. En effet, dimanche soir, l'acteur belge a embouti trois voitures à l'arrêt derrière le casino de Namur.
Si l'acteur ne s'est pas plié aux autorités policières immédiatement, il a toutefois était emmené au poste de police. Selon une source de RTL.be, il était sous l'emprise de l'alcool et d'autres substances.
Alors qu'il était au poste de police, Benoît Poelvoorde a eu une crise d'angoisse et a demandé un médecin. Le lendemain, il a demandé à être transféré au service psychiatrique de l'hôpital de Namur.
En avril, l'acteur de "Podium" avait déjà été condamné pour conduite en état d'ébriété. Il avait percuté la façade d'une maison.
Benoît Poelvoorde est en dépression depuis un moment, l'acteur aurait eu des difficultés à gérer son succès. Le tournage d'Astérix aux Jeux Oympiques l'a beaucoup affecté. II s'était à l'époque senti très isolé. Dans Le Soir, il avait déclaré: "Le cinéma a pris le dessus sur ma vie et je me suis retrouvé tout nu avec plus rien d'autre que mes larmes pour pleurer" relate Le Figaro.
=========================================
.
Par delà le « fait divers people », certaines personnes se demandent :
Mais comment peut-on en arriver là alors qu’on connaît le succès ?
Je ne connais pas la vie de Benoît Poelvoorde et ne connaît donc pas les blessures anciennes de ce monsieur. Par contre, je sais que beaucoup d’acteur et actrice font se métier pour être aimé. Du moins, ils ont cette impression. Or l’amour c’est l’harmonie, la compréhension mutuelle, et être un acteur ne procure jamais cette harmonie. Au mieux l’acteur fascine par ses capacités, mais l’amour réel ce n’est pas ça.
L’acteur ou l’actrice cherche avant tout en général, à exister (suite à une sentiment ancien de « ne pas assez exister, de frustration » dont la base est propre à chacun). Et de cette simple quête banale et répandue, commence une course effrénée.
Evidemment tous les acteurs et actrices ne sont pas dans cette recherche effrénée jusqu’à leur fin de vie, car beaucoup se rassasient avec leurs premiers succès, deviennent philosophes, équilibrés.
L’autre élément qui peut faire « péter les plombs » lorsqu’on est acteur ou actrice, c’est la notion de « qui je suis finalement ? » Car à force d’être un personnage, à force d’aller dans « l’autre » d’aller au fond des choses, si on ne revient pas régulièrement à une position d’origine stable (soi), on finit par ne plus du tout savoir où est la réalité. Et lorsque l’acteur fait ce métier pour « fuir » sa personne, (lorsqu’on veut « interpréter des rôles » parce qu’on n’aime pas sa personne, la vie normale banale, etc) on n’a pas envie de revenir régulièrement au point d’origine « soi ».
Soi = danger ; rôle = être un autre = survie assurée ; Etre soi = ?
Lu sur www.lepost.fr
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Benoit Poelvoorde mis en hôpital psychiatrique
Le moral de Benoît Poelvoorde n'est pas au top depuis quelques temps. Depuis un an, celui qui a fait rire la France et la Belgique est en dépression. Et la galère continue. En effet, dimanche soir, l'acteur belge a embouti trois voitures à l'arrêt derrière le casino de Namur.
Si l'acteur ne s'est pas plié aux autorités policières immédiatement, il a toutefois était emmené au poste de police. Selon une source de RTL.be, il était sous l'emprise de l'alcool et d'autres substances.
Alors qu'il était au poste de police, Benoît Poelvoorde a eu une crise d'angoisse et a demandé un médecin. Le lendemain, il a demandé à être transféré au service psychiatrique de l'hôpital de Namur.
En avril, l'acteur de "Podium" avait déjà été condamné pour conduite en état d'ébriété. Il avait percuté la façade d'une maison.
Benoît Poelvoorde est en dépression depuis un moment, l'acteur aurait eu des difficultés à gérer son succès. Le tournage d'Astérix aux Jeux Oympiques l'a beaucoup affecté. II s'était à l'époque senti très isolé. Dans Le Soir, il avait déclaré: "Le cinéma a pris le dessus sur ma vie et je me suis retrouvé tout nu avec plus rien d'autre que mes larmes pour pleurer" relate Le Figaro.
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Par delà le « fait divers people », certaines personnes se demandent :
Mais comment peut-on en arriver là alors qu’on connaît le succès ?
Je ne connais pas la vie de Benoît Poelvoorde et ne connaît donc pas les blessures anciennes de ce monsieur. Par contre, je sais que beaucoup d’acteur et actrice font se métier pour être aimé. Du moins, ils ont cette impression. Or l’amour c’est l’harmonie, la compréhension mutuelle, et être un acteur ne procure jamais cette harmonie. Au mieux l’acteur fascine par ses capacités, mais l’amour réel ce n’est pas ça.
L’acteur ou l’actrice cherche avant tout en général, à exister (suite à une sentiment ancien de « ne pas assez exister, de frustration » dont la base est propre à chacun). Et de cette simple quête banale et répandue, commence une course effrénée.
Evidemment tous les acteurs et actrices ne sont pas dans cette recherche effrénée jusqu’à leur fin de vie, car beaucoup se rassasient avec leurs premiers succès, deviennent philosophes, équilibrés.
L’autre élément qui peut faire « péter les plombs » lorsqu’on est acteur ou actrice, c’est la notion de « qui je suis finalement ? » Car à force d’être un personnage, à force d’aller dans « l’autre » d’aller au fond des choses, si on ne revient pas régulièrement à une position d’origine stable (soi), on finit par ne plus du tout savoir où est la réalité. Et lorsque l’acteur fait ce métier pour « fuir » sa personne, (lorsqu’on veut « interpréter des rôles » parce qu’on n’aime pas sa personne, la vie normale banale, etc) on n’a pas envie de revenir régulièrement au point d’origine « soi ».
Soi = danger ; rôle = être un autre = survie assurée ; Etre soi = ?
Déni de grossesse :
Le 13/11/2008 Jugement d’un infanticide dans le Val d’oise.
Rappel des faits : une jeune femme d’origine Maghrébine jette son nouveau né par la fenêtre.
La religion de ses parents interdit les relations sexuelles avant mariage. Or elle a eu une relation sexuelle non protégée et un enfant en est né.
Le fait est « choquant » pour un certain nombre de personnes qui ne comprennent pas comment on peut en arriver là : « jeter son enfant par la fenêtre ??? ».
Ces personnes choquées n’ont peut-être pas compris que notre cerveau est un ensemble de valeurs, et que pour notre survie, on fait en fonction de ces valeurs dominantes.
Valeurs dominantes : http://www.survisme.info/reponses/exemples_valeurs_dominantes.htm
Ainsi, l’information « bébé » était assimilée aux informations « ma mort si ça arrive hors mariage car mes parents sont des Musulman pratiquants ».
Quand on est face à un problème, on cherche à éliminer le problème. En l’occurrence, le bébé.
Evidemment, cette jeune fille immature aurait pu fuir de sa famille, protéger sa vie et celle de son bébé, mais à l’information « bébé » décrite ci dessus, il faut ajouter « manque de communication ». Et le manque de communication (que ce soit avec ses parents ou le monde extérieur qui aurait pu lui donner des chemins possibles à suivre), a enfermé la jeune fille dans ses certitudes :
« bébé = danger = survie non assurée ».
.
Rappel des faits : une jeune femme d’origine Maghrébine jette son nouveau né par la fenêtre.
La religion de ses parents interdit les relations sexuelles avant mariage. Or elle a eu une relation sexuelle non protégée et un enfant en est né.
Le fait est « choquant » pour un certain nombre de personnes qui ne comprennent pas comment on peut en arriver là : « jeter son enfant par la fenêtre ??? ».
Ces personnes choquées n’ont peut-être pas compris que notre cerveau est un ensemble de valeurs, et que pour notre survie, on fait en fonction de ces valeurs dominantes.
Valeurs dominantes : http://www.survisme.info/reponses/exemples_valeurs_dominantes.htm
Ainsi, l’information « bébé » était assimilée aux informations « ma mort si ça arrive hors mariage car mes parents sont des Musulman pratiquants ».
Quand on est face à un problème, on cherche à éliminer le problème. En l’occurrence, le bébé.
Evidemment, cette jeune fille immature aurait pu fuir de sa famille, protéger sa vie et celle de son bébé, mais à l’information « bébé » décrite ci dessus, il faut ajouter « manque de communication ». Et le manque de communication (que ce soit avec ses parents ou le monde extérieur qui aurait pu lui donner des chemins possibles à suivre), a enfermé la jeune fille dans ses certitudes :
« bébé = danger = survie non assurée ».
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vendredi 7 novembre 2008
Un ancien condamné comme délinquant sexuel, récidive au Mans.
Ce vendredi 7 novembre 2008, un ancien condamné délinquant sexuel, récidive en agressant un petit garçon au Mans (Sarthe). Condamné en 2005, il a purgé sa peine de prison, il a été suivi et a respecté son contrôle après avoir été libéré.
Il a été suivi par des médecins, et il récidive.
Ceci est le signe de la faillite du système de santé mentale. Evidemment, ces services manquent de moyens financiers, mais ne manquent-ils pas surtout d’efficacité parce que basé sur des théories de la psychologie humaine, totalement désuètes ?
Le pédophile agit suivant des pulsions, liées à des peurs.
Ces peurs sont-elles soignées par les méthodes actuelles ? Non.
Alors ne vous étonnez pas que ces problèmes continuent sans cesse.
Honte à toute la chaîne de responsabilités, des l’universités françaises aux responsables politiques, qui ne remettent pas en cause leurs connaissances.
Il a été suivi par des médecins, et il récidive.
Ceci est le signe de la faillite du système de santé mentale. Evidemment, ces services manquent de moyens financiers, mais ne manquent-ils pas surtout d’efficacité parce que basé sur des théories de la psychologie humaine, totalement désuètes ?
Le pédophile agit suivant des pulsions, liées à des peurs.
Ces peurs sont-elles soignées par les méthodes actuelles ? Non.
Alors ne vous étonnez pas que ces problèmes continuent sans cesse.
Honte à toute la chaîne de responsabilités, des l’universités françaises aux responsables politiques, qui ne remettent pas en cause leurs connaissances.
lundi 3 novembre 2008
Procès des bourreaux du petit « marc » cour d'assises de Douai.
Résumé :
En janvier 2006, un enfant de 5 ans a été torturé à mort. Son beau-père est accusé d’avoir commis cet acte.
La mère est accusé d’avoir caché ces sévices. Des médecins, accusés de n’avoir rien vu malgré des examens, et de n’avoir pas dénoncé ce problème à la police.
Les questions qui sont revenus dans la presse :
Comment peut-on faire cela à un enfant ?
- 1 - que ce soit à un enfant ou à un adulte, le crime est-il différent ? Non. Quand une personne torture une autre contre sa volonté, que l’on soit enfant ou adulte, on ne peut pas se défendre.
Si l’ordre absolu de notre psychologie est la survie, alors… :
- 2 - comment la survie d’un être peut passer par infliger des tortures à une autre personne ?
Tout dépend de la valeur dominante à l’instant T.
Vous vous sentez équilibré, sans problème, sans frustration, sans souffrance puissante ?
Maintenant, imaginez que l’être équilibré soit soumis à une frustration telle que la violence physique soit le seul recours auquel il ait accès…
Car parler d’un problème, paraît parfois impossible.
Trouver la solution à un problème passé, peut l’être aussi (on ne peut pas revenir en arrière dans le temps).
D’autre part : lorsque vous êtes face à un enfant, votre cerveau assimile l’information « enfant » à : « futur », « fragile », « merveilleux, » etc.
Mais si à cause d’un traumatisme vécu dans l’enfance, un cerveau assimile enfant à :
« mon passé » , « humain qui ne me fera pas de mal si je lui fais du mal », « cauchemar »,
alors taper sur un passé mal vécu, taper sur un humain qui ne me battra pas en retour, taper sur un cauchemar, ça… n’est plus un problème.
- 3 – Comment une mère peut ne pas protéger son fils des coups d’un malade mental ?
Survie, toujours survie…
Une mère protège son enfant quand il représente pour elle, le futur.
Que se passe-t-il lorsque dans le cerveau d’une mère, son enfant représente le passé, un passé mal vécu ? Peut-on effacer la trace d’un passé ?
D’autre part, entre deux menaces, laquelle choisissez-vous ?
La moindre.
Entre se faire battre et voir battre quelque chose qui ne représente pas son bonheur, le choix peut lentement se déterminer. Toutes les mères n’ont pas envie de se sacrifier pour leur progéniture, surtout si on arrive à vous faire croire que sa progéniture est « une merde ».
(attention, RAPPEL : ce qui précède n’est pas « une justification » morale des comportements, c’est juste chercher à établir noir sur blanc quels sont les valeurs d’une information dans un cerveau à un moment T., par delà nos préjugés, par delà nos propres valeurs).
L’humain n’est qu’une somme d’informations et une mécanique de réflexion axée sur la survie.
En janvier 2006, un enfant de 5 ans a été torturé à mort. Son beau-père est accusé d’avoir commis cet acte.
La mère est accusé d’avoir caché ces sévices. Des médecins, accusés de n’avoir rien vu malgré des examens, et de n’avoir pas dénoncé ce problème à la police.
Les questions qui sont revenus dans la presse :
Comment peut-on faire cela à un enfant ?
- 1 - que ce soit à un enfant ou à un adulte, le crime est-il différent ? Non. Quand une personne torture une autre contre sa volonté, que l’on soit enfant ou adulte, on ne peut pas se défendre.
Si l’ordre absolu de notre psychologie est la survie, alors… :
- 2 - comment la survie d’un être peut passer par infliger des tortures à une autre personne ?
Tout dépend de la valeur dominante à l’instant T.
Vous vous sentez équilibré, sans problème, sans frustration, sans souffrance puissante ?
Maintenant, imaginez que l’être équilibré soit soumis à une frustration telle que la violence physique soit le seul recours auquel il ait accès…
Car parler d’un problème, paraît parfois impossible.
Trouver la solution à un problème passé, peut l’être aussi (on ne peut pas revenir en arrière dans le temps).
D’autre part : lorsque vous êtes face à un enfant, votre cerveau assimile l’information « enfant » à : « futur », « fragile », « merveilleux, » etc.
Mais si à cause d’un traumatisme vécu dans l’enfance, un cerveau assimile enfant à :
« mon passé » , « humain qui ne me fera pas de mal si je lui fais du mal », « cauchemar »,
alors taper sur un passé mal vécu, taper sur un humain qui ne me battra pas en retour, taper sur un cauchemar, ça… n’est plus un problème.
- 3 – Comment une mère peut ne pas protéger son fils des coups d’un malade mental ?
Survie, toujours survie…
Une mère protège son enfant quand il représente pour elle, le futur.
Que se passe-t-il lorsque dans le cerveau d’une mère, son enfant représente le passé, un passé mal vécu ? Peut-on effacer la trace d’un passé ?
D’autre part, entre deux menaces, laquelle choisissez-vous ?
La moindre.
Entre se faire battre et voir battre quelque chose qui ne représente pas son bonheur, le choix peut lentement se déterminer. Toutes les mères n’ont pas envie de se sacrifier pour leur progéniture, surtout si on arrive à vous faire croire que sa progéniture est « une merde ».
(attention, RAPPEL : ce qui précède n’est pas « une justification » morale des comportements, c’est juste chercher à établir noir sur blanc quels sont les valeurs d’une information dans un cerveau à un moment T., par delà nos préjugés, par delà nos propres valeurs).
L’humain n’est qu’une somme d’informations et une mécanique de réflexion axée sur la survie.
Le traitement de l’autisme en France.
Le jeudi 23 octobre 2008, un reportage/témoignage de l’émission « Envoyé spécial » sur France 2 (chaîne française) a montré le parcours d’une famille dont un enfant est autiste. Cette famille (celle de Francis Perrin / comédien Français) a un petit Louis qui a été diagnostiqué comme « autiste », mais fort de son savoir, de la chance, et de ses moyens financiers, la famille ne s’est pas découragée et a décidé de le soigner par la méthode A.B.A.
Cette méthode consiste à corriger les comportements « non maîtrisés » liés à l’autisme, par un apprentissage long et permanent du « comportement correcte » avec des systèmes de récompenses et de punition.
Elle permet aux autistes d’avoir une intégration sociale quasi normale, de recréer de la communication entre l’enfermement de l’autiste et le monde qui l’entoure.
Cette méthode est éprouvée depuis de nombreuses décennies ailleurs qu’en France.
Dans le reportage, on voit les progrès accomplis et on constate que l’autiste parle et s’intègre dans une classe « normale ». (il s’intègre au prix d’efforts quotidiens, permanents de la part de gens formées pour, mais il s’intègre bien mieux qu’avec d’autres approches de traitement).
En terme d’informations, que ce passe-t-il dans le cerveau de l’autiste ?
L’autiste capte énormément d’infos du monde extérieur, mais n’arrive pas à les « ranger par ordre d’importance ». Et face à cette avalanche de données, il a tendance (pour assurer sa survie) à se replier sur lui-même.
Si j’écris sur ce sujet, c’est pour deux choses :
1 : il a été clairement dit dans ce reportage que la psychanalyse freudienne et ses variantes est totalement incapable de soigner les autistes. Que non seulement la psychanalyse est incapable de soigner, mais qu’en plus, que son discours : « la science ne peut rien faire, votre fils restera comme ça toute sa vie », aggrave la santé du patient en ne reconnaissant pas qu’il y a d’autres approches qui elles, soignent. A de rares exceptions dans le monde médicale, l’orientation vers la méthode A.B.A. est inexistante. Pourquoi ? Parce que les médecins sont formés en France par des universités où l’approche Freudienne est totalitariste.
« Vous voulez apprendre « les sciences cognitives ? Heu… le bureau est au 3ème sous-sol. »
« Etudier autre chose que Freud ? Oula, c’est prendre des risques ! Vous pouvez vous « amuser » à lire autre chose que Freud, mais ne vous perdez pas dans des textes non reconnus par vos pairs ! »
Les universités françaises de psychologie à l’heure actuelle sont fermées sur elle-mêmes.
Et elles forment des personnes avec des théories qui n’expliquent rien et ne soignent pas.
2 : je me suis demandé pourquoi ce sujet ne faisait pas partie d’un « vrai reportage journalistique »…
C’est parce que les grands journalistes qui gèrent cette émission, n’ont pas voulu prendre le risque de « froisser » les dirigeants freudiens. Seule solution pour parler tout de même de cette méthode ? Faire une « carte blanche » à une personnalité.
Ainsi, il n’y a pas l’étiquette « reportage dénonçant cette infamie pour l’intelligence humaine qu’est l’approche freudienne », mais, il y a quand même une info qui est passée au grand public de cette émission.
Cela suffira-t-il pour faire avancer les choses ?
Hum…
C’est mieux que rien du tout.
http://www.aba-france.com/abafrance/
Cette méthode consiste à corriger les comportements « non maîtrisés » liés à l’autisme, par un apprentissage long et permanent du « comportement correcte » avec des systèmes de récompenses et de punition.
Elle permet aux autistes d’avoir une intégration sociale quasi normale, de recréer de la communication entre l’enfermement de l’autiste et le monde qui l’entoure.
Cette méthode est éprouvée depuis de nombreuses décennies ailleurs qu’en France.
Dans le reportage, on voit les progrès accomplis et on constate que l’autiste parle et s’intègre dans une classe « normale ». (il s’intègre au prix d’efforts quotidiens, permanents de la part de gens formées pour, mais il s’intègre bien mieux qu’avec d’autres approches de traitement).
En terme d’informations, que ce passe-t-il dans le cerveau de l’autiste ?
L’autiste capte énormément d’infos du monde extérieur, mais n’arrive pas à les « ranger par ordre d’importance ». Et face à cette avalanche de données, il a tendance (pour assurer sa survie) à se replier sur lui-même.
Si j’écris sur ce sujet, c’est pour deux choses :
1 : il a été clairement dit dans ce reportage que la psychanalyse freudienne et ses variantes est totalement incapable de soigner les autistes. Que non seulement la psychanalyse est incapable de soigner, mais qu’en plus, que son discours : « la science ne peut rien faire, votre fils restera comme ça toute sa vie », aggrave la santé du patient en ne reconnaissant pas qu’il y a d’autres approches qui elles, soignent. A de rares exceptions dans le monde médicale, l’orientation vers la méthode A.B.A. est inexistante. Pourquoi ? Parce que les médecins sont formés en France par des universités où l’approche Freudienne est totalitariste.
« Vous voulez apprendre « les sciences cognitives ? Heu… le bureau est au 3ème sous-sol. »
« Etudier autre chose que Freud ? Oula, c’est prendre des risques ! Vous pouvez vous « amuser » à lire autre chose que Freud, mais ne vous perdez pas dans des textes non reconnus par vos pairs ! »
Les universités françaises de psychologie à l’heure actuelle sont fermées sur elle-mêmes.
Et elles forment des personnes avec des théories qui n’expliquent rien et ne soignent pas.
2 : je me suis demandé pourquoi ce sujet ne faisait pas partie d’un « vrai reportage journalistique »…
C’est parce que les grands journalistes qui gèrent cette émission, n’ont pas voulu prendre le risque de « froisser » les dirigeants freudiens. Seule solution pour parler tout de même de cette méthode ? Faire une « carte blanche » à une personnalité.
Ainsi, il n’y a pas l’étiquette « reportage dénonçant cette infamie pour l’intelligence humaine qu’est l’approche freudienne », mais, il y a quand même une info qui est passée au grand public de cette émission.
Cela suffira-t-il pour faire avancer les choses ?
Hum…
C’est mieux que rien du tout.
http://www.aba-france.com/abafrance/
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